Vague, tempête, tsunami... Quel est le bon terme pour qualifier le résultat des municipales? On s'y perd un peu en considérations météorologiques, même si on a une seule certitude: il fait mauvais temps pour la gauche. Comme il y a beaucoup de résultats spectaculaires, de Limoges à Nevers en passant par Reims, Saint-Etienne ou bien sûr Toulouse, il faut resituer dans une perspective historique les résultats des 23 et 30 mars pour mesurer la portée exacte de la victoire de la droite, de la défaite de la gauche.
La plus grosse victoire à des municipales, ce fut celle de la gauche en 1977. Elle s'était traduite par le gain de 94 communes de plus de 20 000 habitants - pour à peine 5 conquêtes pour la droite. Au livre des records, on a ensuite le scrutin de 1983 : 66 conquêtes pour la droite, 4 la gauche. Et pour mémoire, en 2008, la gauche avait gagné 59 villes de plus de 20 000 habitants et près de 40 de plus de 30 000 habitants.
Cette fois-ci, il est trop tôt pour établir un chiffrage précis. La gauche devrait perdre 10 villes de plus de 100 000 habitants, et plus de 70 villes de 20 000 habitants, on n'est donc pas loin d'un record. La gauche devrait même perdre plus de 155 villes de plus 9000 habitants. Donc oui, on peut parler de score historique. La droite remporterait ainsi le succès le plus importants à des municipales depuis 1977.
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