La première semaine du mois d’avril 2014 a été marquée par trois événements en RD Congo : la tenue à Bruxelles du sommet Union Européenne-Afrique, la condamnation de Diomi Ndongala par la justice congolaise, et les gesticulations de la mouvance présidentielle pour traficoter la constitution.
Nous nous sommes entretenus avec monsieur Rigobert Kuta, président du parti congolais PARESO et représentant eu Europe de la MPP, majorité présidentielle populaire.
Le sommet Union Européenne-Afrique a été marqué par l’absence de plusieurs chefs d’Etats africains dont « Joseph Kabila ». Pour monsieur Kuta, cela est un signe de l’illégitimité du pouvoir en place. Ce serait pire, si parmi les raisons, il y a la crainte d’être mal accueilli par les combattants.
Pour ce qui est de la condamnation de monsieur Diomi, Rigobert Kuta a affirmé que son procès est un procès politique parce que monsieur Diomi a été de ceux qui ont dénoncé le hold-up électoral et affirment jusqu’à ce jour que le président réellement élu, c’est monsieur Étienne Tshisekedi.
Enfin en ce qui des gesticulations pour modifier la constitution, pour monsieur Kuta, cela n’est plus ni moins que la violation des accords de Sun City qui avaient été signés après un large consensus. Aujourd’hui monsieur « Joseph Kabila » et son clan sont très impopulaires, et très mal placés pour oser initier une révision constitutionnelle.
Bruxelles, le 5 avril 2014
Cheik FITA