La RD Congo entre progressivement dans une zone de forte turbulence politique avec les élections de 2015 et 2016 ainsi que la fin de mandat de la présidence issue du hold-up électoral de 2011, doublée de l’impossibilité de se représenter pour le Président sortant.
Une fracture s’opère tout aussi progressivement dans la population congolaise entre ceux qui veulent maintenir le statu quo et ceux qui voudraient que les choses changent.
C’est ainsi que monseigneur Marini Bodho s’est dernièrement prononcé pour la possibilité d'une révision constitutionnelle.
Prise de position désintéressée ?
Un de nos lecteurs n’a pas apprécié cela et a voulu donner sa vision, en éclairant l’opinion sur le personnage de monseigneur Marini. Malgré tout le toilettage de l’élément sonore, il ne nous a pas été possible d’éviter totalement des propos à la limite de l’attaque personnelle.
Néanmoins, monseigneur Marini ou ceux qui se reconnaissent en lui peuvent démentir les éléments qu’ils ne croient pas justes. Nos colonnes leurs sont ouvertes.
Quels sont les éléments de notre lecteur pour justifier la position de monseigneur Marini ?
- Vers les années 80, monseigneur Marini avait attribué une portion de terrain à la secte « Maïkari » sur le grand terrain de l’église du christ au Congo. Question du lecteur : Comment un « homme de Dieu » peut-il traiter avec une secte ?
- Monseigneur Marini est originaire de Mahagi. Selon notre lecteur, la population de Mahagi est à 80% composée de nilotiques, dont monseigneur Marini.
- Dans cette contrée, il y a des tensions latentes antre ceux qui sont venus d’ailleurs et les natifs.
- Monseigneur Marini joue un double-jeu, et a intérêt qu’il y ait statu quo.
Ci-dessous l’entretien avec notre lecteur qui vit à Paris, et qui a préféré à ce stade, rester dans l’anonymat.
Bruxelles, le 9 août 2014
Cheik FITA