Lors d’une conférence de presse tenue le mercredi 4 février 2015 à Bruxelles, la plate-forme « dynamik Congo » a exigé le départ de monsieur Joseph Kabila du pouvoir suite aux massacres qu’il y a eues à Kinshasa du 19 au 21 janvier dernier. Ces jours-là, la population congolaise était descendue dans la rue pour protester contre l’adoption par le parlement de la loi Boshab qui aurait permis à monsieur Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir, au-delà de décembre 2016.
Dans une communication lue par monsieur Vital Barholere, Président de la plate-forme il a été épinglé plusieurs points, pour appuyer l’exigence de la plate-forme :
L’urgence d’un dialogue national qui devrait résoudre les points suivants :
- De nouvelles règles consensuelles pour les élections
- Une nouvelle commission électorale
- Un calendrier électoral global et consensuel
- Un gouvernement de transition
- La libération de toutes les personnes emprisonnées lors des manifestations du 19 au 21
- La libération des prisonniers politiques
- La libération des 43 personnes injustement accusées d’assassinat de Laurent Désiré Kabila
- La suspension du recensement général
- Mobiliser les moyens nécessaires pour l’organisaion des élections
- Prévenir et sanctionner la haute trhison dans le chef de ceux qui voudraient pratiquer la politique de la terre brûlée parce qu’obligé de quitter le pouvoir
La plate-forme a préconisé qu'il était plus que temps de penser déjà à l’après-Kabila.
L’exposé a été suivi d’une série de questions réponses avec la presse.
Bruxelles, le 6 février 2015
Cheik FITA