Selon le site actualite.cd, le mercredi 14 septembre 2016 en début de soirée, les délégués au dialogue de la frange de l'opposition et le camp présidentiel ont trouvé un terrain d'entente sur l'ordre des élections :
« La Majorité présidentielle et les représentants de l’Opposition ont trouvé un compromis sur la séquence des élections. Les deux camps étaient en réunion depuis ce matin au Grand Hôtel Kinshasa autour du Facilitateur Edem Kodjo. Ils se sont convenus de débuter le cycle électoral par les élections provinciales, législatives nationales et la présidentielle (couplées) après plus de quatre heures de discussion. Pour cette dernière ligne droite, la MP avait dépêché à cette réunion de crise ses caciques à savoir Thambwe Mwamba, Aubin Minaku, Ramazani Shadari et Léonard She Okitundu en face de Vital Kamerhe, Jean-Lucien Bussa, Samy Badibanga et José Makila.
Les travaux en commissions, interrompus depuis lundi suite au retrait momentané de la composante Opposition, vont reprendre ce jeudi et pourront se clôturer samedi 17 septembre 2016 »
Ce compromis est-il la solution à la crise politique actuelle ? Non. Car,une fois que l'on se tournera vers la CENI, l'autre partie impliquée dans le processus électoral, celle-ci s'arrangera pour amener les élections au delà du délai constitutionnel.
Et ce sera le retour à la case départ.
Pour résoudre la crise politique actuelle, il faut la présidentielle fin novembre, et la passation de pouvoir le 20 décembre 2016. Il n'est plus possible de coupler la présidentielle avec une autre élection d'ici 90 jours.
Les « opposants » dialogueurs le savent.
Après cette déclaration, il est peu probable que la tension politique baisse.
Bruxelles, le 14 septembre 2016
Cheik FITA