À moins de deux semaines de la fin du deuxième et dernier mandat de monsieur Joseph Kabila à la tête de la RD Congo, il s’est tenu au Palais d’Egmont à Bruxelles, le mercredi 7 décembre 2016 une conférence autour du thème : « Impasse politique et crise sécuritaire aggravée en RD Congo, sur initiative de EURAC , le Réseau européen pour l’Afrique Centrale.»
Y étaient, des représentants de la Monusco, de l’Union Européenne, de la CENCO, des membres de la société civile congolaise, des mouvements citoyens congolais, des ONG intervenant en RD Congo, des membres de la communauté congolaise de Belgique.
Des communications ainsi des interventions il s’est dégagée une constante : la période précédent le 19 décembre 2016 est une période de tous les dangers en RD Congo, suite au sabotage de la tenue des élections par le régime Kabila, en violation de la constitution et ce, pour soutenir la volonté manifeste du Président Kabila de ne pas quitter le pouvoir.
Lors de l’interview accordée à l’Info en Ligne des Congolais de Belgique, Mme Donatella d’Eurac n’a pas caché son inquiétude :
« Il n’y a pas de signaux du Président Kabila pour quitter le pouvoir » dira-t-elle.
Néanmoins le dernier espoir est placé dans les démarches de la CENCO afin qu’il ait lieu avant le 19 décembre 2016 un accord politique permettant d’éviter l’hécatombe qui se profile à l’horizon.
L’EURAC espère que lors de son sommet du 12 décembre 2016, l’Union Européenne accentuera les sanctions sur ceux qui sont à la base du chaos qui menace la RD Congo.
Bruxelles, le 7 décembre 2016
Cheik FITA