Que se passe-t-il au Grand Kasai depuis l'assassinat du Chef coutumier Kamuina Nsapu ?
Tueries par-ci, massacres par-là... Fosses communes, exécutions sommaires...
Bientôt, le vocabulaire de l'horreur ne suffira plus pour désigner ce qui se passe actuellement dans le Kasaï en RD Congo.
Quel est le sort de la population locale ?
Combien de morts ? Tués par qui ?
Combien de déplacés ? Pourquoi ?
Les militaires et policiers congolais opérant dans cette partie du pays remplissent-ils convenablement leur mission ou sont-ils auteurs de beaucoup d'exactions ?
Protègent-ils les personnes et leurs biens, ou se comportent-ils comme des bourreaux ?
Comment qualifier ce qui se passe au Kasaï: tueries ? Massacres ? Epuration ethnique ? Pogrom? Crime contre l'Humanité? Génocide ?
Le régime actuel est-il innocent ? Incapable ? Coupable?
Y a-t-il oui ou non des manœuvres politiciennes derrière le drame que vivent les Kasaïens aujourd'hui ?
A qui tout cela profite-t-il?
La population est-elle prise en charge par le pouvoir public ou est-elle abandonnée à son triste sort ?
Les Congolais vivant à l'étranger se sont-ils déjà suffisamment mobilisés pour secourir les victimes ou cela est encore insuffisant ? Peuvent-ils faire mieux ?
L'opinion internationale est-elle suffisamment informée et mobilisée ?
C'est pour répondre à toutes ces questions que, le parti « La Libérale Congolaise » a pris l' initiative d'organiser une conférence de presse le 12 mai 2017 au Parlement Européen autour de la tragédie qui a lieu actuellement dans le grand Kasaï.
Le but de la conférence de presse était donc de sensibiliser l'opinion internationale sur ce drame, avec comme principaux bourreaux, l'armée et la police nationale congolaise.
Depuis des mois, le régime de Kinshasa brandit comme un pantin un prétexte : il traite les adeptes de Kamwina Nsapu de « terroristes », dans l'espoir de berner l'opinion internationale afin qu'elle mette les Kamwina Nsapu sur le même pied d'égalité que l’État Islamique.
Basile Isanga Katamba Président de la LLC et ses invités ont planché sur cette tragédie du Kasaï et lancé un message à l'opinion congolaise et internationale pour qu'il y ait plus de mobilisation pour soutenir la population du Kasaï qui est victime et de l'incompétence des gouvernant actuels, et surtout de leur volonté affichée de se maintenir au pouvoir, quitte à dépeupler des villages entiers.
Bruxelles, 12 mai 2017
Cheik FITA