Vendredi 1er décembre 2017 de 14h00 à 16h00 aura lieu à Bruxelles le quatrième sit-in consécutif organisé chaque vendredi pour exiger le départ du pouvoir de Joseph Kabila dont le mandat électif avait pris fin le 19 décembre 2016 et qui se maintient encore jusqu'au 31 décembre 2017 grâce à l'accord de la Saint-Sylvestre.
Prévu pour avoir lieu devant les institutions européennes, ce sit-in aura lieu à la sortie du métro Porte de Namur, le rond-point Schumann en face des institutions européennes étant momentanément inaccessible les vendredis 1er, 8 et 15 décembre 2017.
Joseph Kabila est resté au pouvoir pour une transition d'un an grâce à l'accord de la Saint-Sylvestre jusqu'au 31 décembre 2017 afin d'organiser les élections. Les élections n'ayant pas été organisées, après le 31 décembre 2017, Joseph Kabila ainsi que les animateurs de toutes les institutions congolaises seront tous hors mandat, ils ne pourront plus engager, ni la République, ni le peuple congolais.
Ne se maintenant plus que grâce à l'armée, la police et les services de sécurité, Joseph Kabila tombe désormais sous le coup de l'article 64 de la constitution congolaise. Il est donc susceptible d'être balayé du pouvoir à tout moment par la population, le souverain primaire.
Quelle pourrait être la contibution des Congolais vivant à l'étranger pour obtenir le départ de Joseph Kabila par la rue?
Il suffirait qu'à Paris, Bruxelles, Londres et quelques grandes villes occidentales, de grandes manifestations anti-Kabila avec des milliers de personnes soient organisées. Les grands médias pourraient relayer cela. Une fois l'opinion atteinte, il y aurait plus de pressions sur le régime de Kinshasa.
Ce déclic donnerait le courage à la population congolaise au pays de manifester aussi.
Pour le moment, en occident, les Congolais de la diaspora manifestent plus sur Internet et dans les réseaux sociaux. Manifestations purement virtuelles qui risquent d'endormir les gens comme l'avaient fait les musiciens durant des années et comme le font la plupart des églises de réveil.
Le pouvoir de Joseph Kabila est tellement pourri q'une bonne mobilisation dans la diaspora peut déclencher sa chute.
Bruxelles, le 29 novembre 2017
IL-CdB