Mercredi 14 février 2018, le Président Sud-africain Jacob Zuma a présenté sa démission. Cette démission fait suite à une forte pression de la population, du parlement et enfin de son propre parti l'ANC.
Jacob Zuma était accusé de corruption.
Pour les Congolais, le départ de Zuma du pouvoir est un soutien en moins pour Joseph Kabila qui se cramponne au pouvoir depuis le 31 décembre 2016. Non seulement Joseph Kabila est désormais illégal et illégitime, mais avant son départ du pouvoir, Joseph Kabila sème le chaos et la désolation en RD Congo rappelant une phrase tristement célèbre de Mobutu: "Je vendrai cher ma tête".
Malgré cet entêtement, Mobutu était parti du pouvoir.
Dos Santos d'Angola parti, Mugabe du Zimbabwe parti, Zuma d'Afrique du Sud Parti, Joseph Kabila doit comprendre qu'il doit aussi partir de la tête de la RD Congo. "Eloko nini esilaka té!"
Bruxelles, le 15 février 2018
IL-CdB
Ci-dessous, quelques commentaires de la presse sur la chute de Jacob Zuma.
France 24
La police sud-africaine a perquisitionné, mercredi matin, la villa de la famille Gupta. Ces riches investisseurs indiens, proches du président Jacob Zuma, sont au cœur des accusations de corruption au sommet de l’État.
Ajay, Atul et Rajesh. Trois frères d’origine indienne, arrivés en 1993 en Afrique du Sud depuis leur Uttar Pradesh natal, sont dans toutes les conversations à Johannesburg. Ces quadragénaires partis d’une boutique de vente d’équipement informatique, Sahara Computers, dans la métropole sud-africaine et devenus en quelques années des oligarques milliardaires employant des dizaines de milliers de personnes, ont tissé des liens si étroits avec le pouvoir actuel qu’ils ne pouvaient échapper à la crise politique qui secoue le pays.
Journal Le soir