Quelle mouche a pu piquer le président hors mandat « Joseph Kabila » pour accorder une « interview d’adieu » aussi fade? Aucune annonce forte. Pas un mot sur le bilan des dix-huit années passées à la tête de l’Etat congolais. Pas un mot non plus sur les « Cinq chantiers du chef de l’Etat » et « la Révolution de modernité ». En guise de diversion, il s’attaque aux « néocolonialistes » belges. Une querelle anachronique qui dissimule mal une diversion. Un constat cependant: l’homme n’a pas renoncé au pouvoir. Bien au contraire. Après la Présidence, il se voit en « réserviste » de l’armée.
Le 8 août dernier, « Joseph Kabila » a fait annoncer la désignation de son improbable « dauphin » en la personne d’Emmanuel Ramazani Shadary. Celui-ci a été aussitôt chaperonné par le « dircab » à la présidence, Néhémie Mwilanya Wilondja. L’opinion a attendu, en vain, que le Président hors mandat – depuis le 19 décembre 2016 – s’adresse à la nation non seulement pour justifier son choix mais surtout pour dresser le bilan des réalisations accomplies en dix-huit années d’un pouvoir quasi-absolu. Rien!
BILAN. Samedi 1er décembre, les Congolais de la diaspora se sont rués dans les kiosques à journaux pour se procurer le quotidien bruxellois « Le Soir ». Et ce dans l’espoir de découvrir enfin le bilan des « années Joseph Kabila ». Le successeur de Mzee qui avait déclaré bruyamment que
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