Dimanche 16 décembre-dimanche 23 décembre 2018, plus que sept jours pour que le souverain primaire ne désigne le nouveau Président de la République et les nouveaux députés, par la voix des urnes.
Durant la dernière ligne droite, les différents candidats vont multiplier les meetings et les mots d’ordre.
Sans se faire trop d’illusions, le candidat du régime sortant sait qu’il sera sévèrement sanctionné pour le bilan catastrophique de son camp.
Le plus grand enjeu de ce scrutin est la surveillance des résultats sortis des urnes.
Tirant les leçons des élections de 2011, le peuple congolais ne se fera pas rouler cette fois.
Le clan Kabila avait recouru à la « machine à voter » dans l’espoir de trafiquer les résultats. Mais la pression populaire a été tellement forte que la "machine à voter" a été réduite à sa plus simple expression: une simple imprimante.
Et le comptage des bulletins imprimés par cette « machine à voter » se fera sûrement sous la surveillance des électeurs de tous les bureaux de vote. Le clan Kabila n'avait pas prévu cela!
Ainsi, le 23 décembre 2018, rien ni personne ne sera au dessus du peuple souverain.
Le Président sortant, les "ministres doivent déjà préparer la remise et reprise.
Bruxelles, le 16 décembre 2018
Cheik FITA