Par Cheik FITA
Bruxelles, le 30 juin 2020

Dans une déclaration rendue publique le 24 juin 2020 à Bruxelles, les membres de l’asbl « Juris Congolais » ont déclaré être inquiets sur la situation en RD Congo.
Lors d’une conférence de presse tenue au Press Club Brussels Europe le 29 juin 2020, ces juristes Congolais ont confirmé leur message en le lisant devant la presse et en l’appuyant par des communications faites par certains de leurs membres à savoir :
- Célestin Mputu Boongo résidant en Belgique,
- Me Odon Kabuika Kalonji résidant également en Belgique,
- Docteur Martin Mulumba venu de France,
- Maître Timothée Tseki Nzalabatu venu également de France.
Lors du débat, d’autres membres de l’association qui étaient dans la salle ont également intervenu e n complétant leurs pairs. C’est le cas,
- De la magistrate Annie Kanga,
- De Me Zélie,
- Et de Me Louis d’Or Kapitene.
La tribune avait épinglé les points suivants :
- La situation politique et institutionnelle,
- La situation économique et sociale sous la coalition FCC-CAH,
En guise de solution, les juristes congolais membres de l’asbl « Juris Congolais » ont proposé ce qui suit à la classe politique congolaise :
- « Renforcer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national »,
- « Mettre un terme au face à face malsain institué depuis la dernière alternance politique entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi »
- Encourager l’ancien Président de la République, Mr Joseph Kabila à prendre congé de la politique active… »
- « Résister contre les dernières tentatives d’inféodations du pouvoir judiciaire par une modification opportuniste de la loi sur le Conseil Supérieur de la magistrature… »
- « Renforcer la lutte contre la corruption, l’évasion fiscale… »
Étant donné que la communication de l’asbl « Juris Congolais » embrassait la situation générale de la RD Congo, l’Info en ligne des Congolais de Belgique » a demandé aux orateurs ce qu’aura été la responsabilité des juristes Congolais dans la descente aux enfers du pays durant les soixante ans d’indépendance du pays et ce que ceux-ci proposaient en tant que juristes pour la sortie de crise.
Les orateurs ont reconnu qu’en tant que membres de la société congolaise, ils étaient tout aussi responsables, et que des efforts de changement de mentalité étaient nécessaires. Pour cela, les juristes congolais ont pointé du doigt les journalistes Congolais qui étaient facilement étiqueté pro-FCC, pro-Fatshi, anti-Fatshi ou anti-X ou Y. Pour les juristes congolais, les journalistes congolais avaient une grande responsabilité dans ce combat pour le changement de mentalité, préalable à tout décollage du pays.
Il sied de féliciter l’asbl « Juris Congolais » pour cette performance de mettre en place dans la diaspora une association de Congolais quoique corporative qui tient la route. Ce qui n’est pas courant dans la diaspora. Quand les Congolais de la diaspora tentent de se mettre ensemble, très vite des querelles de bas niveau de recherche de leadership éclatent ou des tendances à se regrouper d’une façon sectaire s’imposent, plombant très vite ces tentatives de regroupements des Congolais de la diaspora.