La première partie de l’audience de demande d’une libération provisoire de Jean-Pierre Bemba vient d’avoir lieu à La haye de 14H heures à quinze heures trente.
La juge unique a souhaité la bienvenue aux deux parties.
Chaque partie a présenté la composition de son équipe.
Ensuite la juge a récapitulé l’affaire en donnant les différents repères chronologiques de l’évolution de l’affaire.
La juge a rappelé la nécessité de respect du code de conduite professionnelle et d’éthique qui doit caractériser les deux parties ainsi que la nécessité d’être concis, de donner des arguments juridiques et d’éviter des déclarations d’ordre générale.
Chaque partie avait droit à vingt minutes de parole.
La défense a été la première à prendre la parole soulignant qu’elle avait préparé une intervention d’une heure, et qu’elle s’efforcerait de résumer son intervention.
L’essentiel de l’intervention de la défense par maître Nkwebe comportait les éléments ci-après :
Dans la confirmation de charges, bien de griefs contre Bemba sont tombés. Donc, la situation a sérieusement changé.
Me Kilolo s’est beaucoup appesantie sur des cas de jurisprudence dans le tribunal pour l’ex-Yougoslavie. Il a montré comment des accusés avaient pu jouir d’une libération provisoire alors que leurs charges étaient confirmées.
Me Kilolo a ensuite donné une vingtaine de garanties qui montraient comment la cour pénale internationale ne pouvait pas craindre une éventuelle fuite de Bemba.
L’accusation quant à elle, dans une intervention très succincte rejeté toutes les garanties que la défense a présenté.
Pour l’accusation, les raisons invoquées par la juge lors des précédentes demandes de libération conditionnelle étaient toujours valables et rien n’avait
changé.
reprise de l'audience à 16h00
Plus de détails dans notre article du soir.
Cheik FITA
LA HAYE
Le 29 juin 2009