Vendredi 27 décembre 2013 en soirée, monsieur Joseph Mbeka, Président de « Change in Congo » nous a fait part d’une inquiétude:
Un sms qu’il a envoyé est arrivé déformé à destination. Des propos incendiaires y ont été introduits. Il s’est donc rendu à la police afin de faire constater cela et porter plainte contre X.
Pour monsieur Mbeka, des forces obscures tenteraient le tout pour le tout afin d’étouffer l’émergence de la prise de conscience congolaise en Europe. Lesquelles...? Au profit de …? Au détriment de…?
Ci-dessous l’interview qu’il nous a accordé à ce propos et dans lequel il explique ses craintes et donne ses analyses. Plus bas, un extrait de la note envoyée à son avocat.
Bruxelles, le 28 décembre 2013
Cheik FITA
DOCUMENT
« Bonjour Maître,
Je vous fais part d'une escalade dangereuse dans la poursuite de notre cause. En effet, nous avions été alerté que des opérations de déstabilisation de l'opposition Congolaise de grande envergure se préparaient, mais nous étions loin de nous imaginer la forme que celles-ci prendraient. Finalement, c'est sous forme d'une campagne de diabolisation que celles-ci nous apparaissent, d'après nos analyses. La technique consisterait en piratant directement les serveurs de nos opérateurs gsm afin de modifier les messages que nous avons l'habitude d'envoyer en grand nombre en cas de mobilisation. Nos messages sont toujours non-violents et sont écrits dans un style qui ne prête pas à confusion. Dernièrement, le jour de Noël, alors que je comptais profiter de ce jour pour dispatcher un message sur le changement de lieu où la messe que le Cardinal du Congo Laurent Monsengwo va célébrer en Belgique, tel que me l'avait envoyé l'abbé Gilbert Yamba du Groupe Epiphanie, quelle n'est pas notre surprise de constater une nouvelle forme de cyber attaque : mes messages ont été modifiés en plein vol. S'y sont introduits des passages de revendications plus radicales n'ayant strictement rien à voir avec le message d'origine. Il s'agirait donc de parler en lieu et place de notre personne, et nous faire porter "preuves à l'appui" des propos qui ne sont pas de notre chef ni dans notre philosophie de non-violence. Il est ainsi question de nous fabriquer, à notre insu, un CV à terme de "terroriste". Et à imaginer le pire, nous faire porter le chapeau de tel ou tel attentat. Ainsi l'opinion publique se détournerait pour toujours de nos personnes qui défendons la légalité, l'état de droit, les femmes violées, les enfants soldats et esclaves sexuels, et surtout condamnons le coup d'Etat opéré par les urnes lors d'un Hold-Up Électoral par M. Kabila. Nous savons que cette démarche est le fruit de services secrets autrement mieux outillés que la petite ANR (Agence de Renseignements) du Congo.
Au-delà, ceci ouvre dangereusement l'ère de fabrications artificielles des "bons" et de "méchants". Aucun citoyen n'aura plus jamais la sécurité de ses propos, car désormais on peut dire à votre place et en votre nom tout et n'importe quoi. Il s'agit d'un danger majeur pour notre société et une violation extrême des droits de l'Homme… »
Joseph Mbeka
Président Change in Congo
http://changeincongo.com/