Sur initiative de très jeunes filles belges d’origine congolaise, un peu plus de deux cent personnes dont une bonne moitié composée de femmes ont marché le samedi 10 mars 2012 à Bruxelles pour dénoncer les viols perpétrés contre les femmes en RD Congo.
En 1997, quand Laurent Désiré Kabila et ses Kadogo soutenus par le Rwanda entrèrent à Kinshasa pour chasser Mobutu et disait-on, libérer le Congo, ces demoiselles étaient encore à la maternelle. Aujourd’hui, ce qui se passe en RD Congo leur pays d’origine n’ayant rien de « libération », elles ont décidé de s’exprimer, de crier leur révolte.
Le hold-up électoral de Kabila étant pendant, des slogans et pancartes dénonçant le régime kabiliste étaient à l’honneur. Dans le même panier, monsieur Didier Reynders, ministre belge des affaires étrangères qui est bien décidé à aller serrer la main à celui que les Congolais vivant à l’étranger décrient : Joseph Kabila.
Comment monsieur Didier Reynders peut-il convaincre vouloir chercher le bonheur des congolais au pays, quand il n’est pas en mesure de faire l’unanimité de ceux qui vivent avec lui en Belgique ?
Oui, logiquement, les Congolais vivant en Belgique auraient dû être les interlocuteurs privilégiés du ministre des affaires étrangères, avant son saut au Congo.
Partie de la gare du Nord à 16 heures, la manifestation s’est terminée devant le palais de justice vers 17h30.
Cheik Fita