À quelques semaines des élections 2011 en RD Congo, la nécessité de communiquer devient cruciale pour les candidats et pour les partis engagés dans le processus électoral.
Le journaliste, est le passage obligé de cette communication. Dans quelles conditions le journaliste congolais travaille-t-il?
Durant cette période mouvementée, l’environnement général du pays permettra-il au journaliste de se mouvoir à l’aise?
Le journaliste de son côté, sera-t-il en mesure de préserver sa liberté, sans devenir une caisse de résonance des politiciens?
Qu’attendre du pouvoir public?
De passage à Bruxelles, monsieur Tshivis Tshivwadi, secrétaire général de JED a daigné répondre à nos questions.
Journaliste en Danger (JED) est une organisation indépendante et non partisane créée à Kinshasa le 20 novembre 1998, à l'initiative d'un groupe de journalistes congolais (RDC) et dédiée à la défense et à la promotion de la liberté de la presse d'abord en RD Congo et depuis mai 2003, dans huit autres pays de l'Afrique centrale couverts par l'OMAC (Organisation des Médias d'Afrique Centrale dont le siège est à Bujumbura, capitale du Burundi. Les 8 autres pays sur lesquels s'étend le mandat de JED sont les suivants : Burundi, Cameroun, Congo/Brazzaville, Gabon, Guinée Équatoriale, République Centrafricaine, Rwanda et Tchad.
JED n'est pas une association corporatiste réservée exclusivement aux journalistes. C'est, plutôt, une structure totalement indépendante et ouverte à tous ceux qui se sentent une vocation pour défendre et promouvoir leur droit d'informer en toute liberté et d'être informé de la même manière et sans exclusive.
Cheik FITA
Bruxelles, le 1er novembre 2011