photo Bart De Wever: http://www.quartier-europeen.eu/local/cache-vignettes/L347xH399/Bart_De_Wever-34ea5.jpg
Les sept partis belges qui négociaient pour la formation d’un éventuel gouvernement viennent de se quitter sans solution. Elio Di Rupo le président du PS et pré-formateur va chez le Roi, sûrement remettre sa démission.
La suite ?
Bart de Wever, grand vainqueur des élections de juin 2010 devra bien reprendre la patate chaude.
Et après ?
Si l’on ne s’en tenait qu’aux politiciens, il n’est plus exclu de parler de l’éclatement de la Belgique. Au cas où il y aurait référendum pour cela, quelle serait la position de la population ?
Les jours qui viennent risquent d’être tendus politiquement. Dire que la Belgique assure actuellement la présidence de l’Union européenne !
Et si la Belgique éclatait en morceaux, la capitale de l’Europe resterait-elle… Où ?
Un vrai casse-tête en perspective.
Cheik FITA
Bruxelles, le 3 septembre 2010
Ci/dessous la dépêche publiée par le site Internet de la RTBF, la télévision belge francophone.
Au terme d'une "ultime" réunion, les négociateurs se sont quittés sans accord. Elio Di Rupo a quitté la réunion pour se rendre chez le Roi. "Game over" a dit un négociateur Ecolo. C'est l'échec.
Sans faire aucun commentaire, le préformateur a quitté le cabinet du ministre Marcourt où se tenait la "réujnion de la dernière chance". Celle-ci, en cours depuis le début de l'après-midi, avait été suspendue peu avant 16 heures pour permettre aux partis flamands de se concerter. Il faut supposer que le résultat de cette concertation n'a pas permis de trouver un accord.
D'après les informations qui circulaient, la nouvelle proposition formulée par Elio Di Rupo prévoyait de fixer l'affectation des moyens supplémentaires mis à la disposition de la Région bruxelloise dont le montant resterait de 250 millions d'euros en attendant la révision de la loi de financement et pourrait ensuite passer aux 500 millions demandés par le francophones. Cette question du refinancement de Bruxelles était la prioncipale pierre d'achoppement qui avait déjà conduit le préformateur à présenter une première fois sa démission au Roi dimanche. Ce dernier l'avait refusée.
La prise de position, vendredi matin, du ministre-président flamand Kris Peeters (CD&V) qui avait invité le président de la N-VA Bart De Wever à "démontrer sa capacité à pouvoir sceller un accord" avait mis la pression sur les nationalistes flamands. Sa déclaration pouvait en effet signifier que les démocrates-chrétiens n'avaientt pas l'intention de continuer à suivre la N-VA jusqu'au bout.
La "réunion de la dernière chance", avait été annoncée par le préformateur jeudi en début de soirée, à l'issue de son entretien avec le patron des nationalistes flamands, Bart De Wever. Il avait laissé entendre qu'il ferait une "ultime proposition" et qu'en cas d'échec, il remettrait son tablier. C'est donc ce qui semble désormais se profiler.