Notre consœur culturecongolaise.net revient à la charge dans ce qu’il est convenu d’appeler « L’AFFAIRE KYUNGU », la procédure judiciaire s’étant désormais mise en marche.
Contrairement à l’Europe où la campagne électorale est une période de libre expression, de tolérance et de sportivité quand on perd les élections, dans nos pays subsahariens prétendument démocratiques, c’est la descente aux enfers. Ceux qui arrivent au pouvoir, ne s’imaginent plus qu’ils peuvent en repartir, que d’autres peuvent les remplacer, qu’ils ne doivent pas chercher le pouvoir pour le pouvoir.
Mondialisation oblige, la justice s’est progressivement internationalisée. Les politiciens africains qui l’ont compris se sont rangés, les autres se retrouvent progressivement dans le collimateur de la justice internationale. Culturecongolaise.net nous rapporte la dernière évolution de « l’affaire Kyungu », un 30 juin. Les documents sonores des dérives oratoires de monsieur Kyungu sont disponibles et seront mis en ligne incessamment.
Hasard de calendrier, le Président Joseph Kabila a décidé de célébrer cet anniversaire de l’indépendance à Lubumbashi… Peut-être avec monsieur Kyungu à ses côtés, il est président de l’assembléeprovinciale.
CDB, CONGOLAIS DE BELGIQUE, journal en ligne et Magazine.
L’étau se resserre sur Gabriel Kyungu wa Kumwanza (photo), président de l’Assemblée provinciale du Katanga, après qu’il ait tenu au mois de mai dernier des propos d’une violence inouïe contre les non originaires du Katanga pendant sa campagne de sensibilisation pour l’enrôlement en vue des élections générales qui débutent en novembre prochain. L’ancien gouverneur a promis « des plaies et des bosses », mieux « la mort » aux non ressortissants habitant le Katanga si Joseph Kabila ne remporte pas l’élection présidentielle. Après une réprobation ferme des partis d’opposition du Katanga, c’est le tour des organisations de défense des droits humains de monter au créneau. Lors de la réunion de son Bureau international tenue à Paris du 24 au 26 juin dernier, la Fédération internationale des droits de l’Homme (Fidh) et ses organisations membres, l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), la Ligue des Electeurs (LE) et le Groupe Lotus (GL) sont revenues sur le discours « xénophobe et d’incitation à la haine » véhiculé par l’allié de Joseph Kabila. La Fédération cite le passage dans lequel Kyungu s’en prend aux Kasaïens et prépare les esprits pour la sécession de la province cuprifère en cas d’échec du chef de sa famille politique. Propos tenus à Kolwezi le 25 mai : « Vous tous qui êtes venus d’ailleurs, vous êtes les bienvenus au Katanga si vous votez pour Kabila. Dans le cas contraire, vous rentrerez chez vous comme vous êtes venus. Vous qui utilisez la langue betu’abo, si vous votez pour le monsieur qui a de grosses joues, vous rentrerez chez-vous…on ne vous laissera pas tranquille. […] Si Kabila n’est pas élu, c’est le Soudan au Katanga…. »
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