Emmanuel, porte-parole de Mukungubila. Photo cheikfitanews.net
Le 30 décembre 2013, le monde entier a découvert des images d’horreur: des personnes sauvagement abattues à Kinshasa et Lubumbashi sous prétexte de vouloir renverser le régimes « Kabila ».
À voir la simultanéité avec laquelle les différentes attaques avaient eu lieu, on avait l’impression qu’une main organisatrice était derrière.
Très vite, le pouvoir de Kinshasa criât aux terroristes, envahissant du même coup tous les médias du monde.
Un seul son de cloche? Ce n’est jamais suffisant surtout quand on connaît ceux qui crient: des gens qui, depuis novembre 2011, se cramponnent au pouvoir par la tricherie , le mensonge, le hold-up… Des gens qui ne veulent pas partir.
Par souci de donner une information diversifiée, nous avons cherché les membres de l’autre camp, ceux du prophète Mukungubila, afin de les écouter.
Nous nous sommes entretenus avec Emmanuel, leur porte-parole qui est en Belgique.
De son récit, il y a de plus en plus d’éclairages, de moins en moins de zones d’ombres.
S’il y a eu planification du massacre, est-ce dans le camp du pouvoir ou dans celui de Mukungubila?
Le 30 décembre était-ce la date du début des incidents, ou y avait-il eu des faits avant-coureurs?
Tous les cadavres exhibés dans les médias sont-ils des adeptes de Mukungubila, ou y a-t-il des victimes dont on devrait chercher l’identité?
Il y a eu des lettres ouvertes de Mukungubila, lequel de leur contenu aurait suscité le courroux des gens du pouvoir?
Et par la suite, y aura-t-il des plaintes? Des poursuites judiciaires?
Politiquement, les adeptes de Mukungubila vont-ils laisser monsieur « Kabila » tranquille ou est-ce désormais un combat pour faire partir l’homme du pouvoir?
Dans la vidéo ci-dessous, le porte-parole du prophète Mukungubila donne une série de réponses.
Bruxelles, le 2 janvier 2014
Cheik FITA