FRONT DU PEUPLE CONGOLAIS POUR LE CHANGEMENT ET LA DEMOCRA TIE
(FPCD)
COMMUNIQUE DE PRESSE
La signature, à ADDIS-ABEBA, le 24/02/2013 d'un Accord de paix pour la République Démocratique du Congo (RDC)
Position du FPCD .
Les informations en notre possession font état de la signature, ce 24 février 2013 à Addis-Abeba, en Ethiopie, d'un Accord de « PAIX» pour la République Démocratique du Congo (RDC), en présence du Secrétaire Général de l'ONU, Monsieur BAN KI-MOON, et de certains Chefs d'Etats africains.
Certains passages de cet « Accord» ont particulièrement retenu notre attention:
Le premier stipule que « le renforcement de la coopération régionale, dans la droite ligne de l'intégration économique régionale et l'exploitation commune des ressources naturelles, est vivement recommandé, dans le strict respect des intérêts légitimes des voisins, surtout dans le domaine sécuritaire. »
Le- deuxième porte sur « l'élaboration, par le gouvernement congolais, d'un agenda de réconciliation et de démocratisation. »
Le FPCD s'étonne de la confusion qui est délibérément faite, en mélangeant malicieusement dans une même phrase, la coopération régionale, l'intégration économique régionale, l'exploitation (qu'on qualifie de commune) des ressources naturelles et les aspects sécuritaires. Si les aspects sécuritaires peuvent être brandis pour expliquer la situation conflictuelle que vit l'Est de la RDC depuis 1997, l'exploitation (commune!) des ressources naturelles apparait aujourd'hui comme la véritable justification des guerres d'agression dont le Congo est victime de la part de ses voisins, le Ruanda et l'Ouganda, et leurs exécutants que sont tous les mouvements faussement qualifiés de rebelles, dont le dernier en date est le M23.
Par ailleurs, le même accord fait des recommandations, au sujet de la réconciliation et la démocratisation, à un gouvernement tout à fait illégitime et contesté.
Le FPCD tient donc à dénoncer cette démarche qui consiste à engager plus de 70 millions de Congolais dans un Accord qui sera signé par des délégués dont la légitimité et la représentativité sont formellement contestés. Car, toutes les institutions actuellement en place RDC, sont issues des élections frauduleuses. Les chances de survie d'un tel accord sont dès lors fortement compromises.
Fait à Bruxelles, le 23/02/2013
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