NPM: Les organisateurs, autour de Mme Evelyne Huytebroeck Ministre Bruxelloise  

                                                                                          Samedi, 05 juin 2010.

         Discours  de clôture des Etats généraux 

     Généraux de la jeunesse Africaine (EGJA)

Monsieur le délégué général aux droits de l’enfant,

Mme la ministre,

Mes dames, Messieurs les députés,

Mesdames, Messieurs les échevins,

Mes dames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Chers collègues délégués, distingués invités,

Au nom du bureau et du comité de pilotage des Etats généraux de la Jeunesse Africaine de Bruxelles (EGJA), nous vous souhaitons la bienvenue à la cérémonie de clôture de ces Assises. Merci pour votre présence et laissez- moi vous dire une phrase :

                                                      C’EST POSSIBLE !

Avec ma plume j'écris

Ma langue remue et je crie

Du fond du cœur je soupire

De la profondeur de l’âme j’agonise

Quelqu’un m’entendra-t-il?

Je ne suis pas appelé JEUNE mais plutôt JEUNE issu de l’immigration !

J’ai beau plaidé je n’obtiens pas gain de cause

Quand bien même je rougirais se serait sans effet

Ce serait vaine spéculation sans espace spacieux

Tiraillé entre la culture du nord et celle du sud,

Sans savoir où mettre la tête !

Ne suis-je pas le reflet des opprimés?

L’image d’un système en cours de blocage?

Et qui fait de moi un prisonnier du temps

Me rendant coupable des illusions

En faisant allusion au système

Mais où sont passées mes ambitions?

Ces objectifs qui étaient jadis réalisables pour mes parents

Ceux que m’inspiraient ma jeunesse et mes passions               

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Jadis quand tout était mis à profit

Naguère quand les temps étaient précieux

Oh oui! Elles ont été dissipées par la nouvelle ère

Cette ère qui n’est pas dissimulée par les temps

Plutôt tempêtées par l’âge

Étranglées jusqu’au dernier soupir

Je reste encore désireux des beaux vieux temps

Je n’ai pas l’intention de chanter mais je parle

Je dis que c’est la faute d’une société qui refuse

De connaître Et d’accepter son histoire.

Une société qui se plonge dans l’assombrissement

Car selon elle je ne suis ni victime ni bourreau

Qui suis-je?           

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Alors je ne suis qu’un JEUNE

Un jeune qui se cherche

Un jeune aux entrailles chagrinées

Lançant un signal de détresse

Cherchant où ressourcer son espoir

Néanmoins je demeure encore derrière les barreaux

Séquestré par le circuit et je dis au héros qui se trouve en moi '' ne dort pas, reste éveillé ''.

Avec l’idée de retrouver un jour le plein usage de mes droits et obligations

Sans équivoque et sans contraintes

Afin de rattraper les lunes perdues

Mais pourquoi tout ce recul?

Pourquoi toute cette défensive?

Ne prenez pas autant des réticences hâtives

Car je suis une personne inoffensive

Mais je viens faire la paix curative parce que c’est une méthode préventive.

La vie d’impasse je m’en débarrasse

Voilà pourquoi l’espoir ne se passe

Je dors à la recherche de mes rêves anciens

De mon engin j’embarque à la recherche d’un nouveau monde                     5

Le monde de l’acceptation de l’autre, le monde de la sérénité

Venez et plaidons ensemble unis

Partisans de la réforme, dites que c’est possible de changer cette génération

Possible de transformer ce négationnisme

Possible d’optimiser ce pessimisme Oui c’est possible, car j’ai compris que l’Afrique est mon berceau,

 Bruxelles est ma mère adoptive et les deux font partie de moi.

Mes dames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Chers collègues délégués, distingués invités,

Ce qu’il faut pour la jeunesse ce sont des RACINES et des AILES.

Des racines pour forger une identité, donc une personnalité car c’est là que réside  le sens de la responsabilité, qui reste le cœur de la citoyenneté.

Des ailes pour s’ouvrir à l’autre et au monde. Se projeter dans l’avenir, rêver, faire travailler son imagination pour apporter sa contribution dans la construction d’un monde meilleur.

Des ailes pour activer ses plûmes qui feront de nous des ACTEURS de L’EGALITE des CHANCES.

Les EGJA, nous l’avons fait ! Avec des moyens limités, durant 10 semaines, des jeunes, des plus âgés, les uns et les autres réunis autour de l’intérêt commun et motivés par l’audace de l’espoir, nous l’avons fait ENSEMBLE. Maintenant, il nous faut charger nos munitions et aller à la conquête de la vie pour donner à Bruxelles  notre plus value, elle qui nous a donné une nouvelle existence parce que nous sommes la nouvelle jeunesse Africaine Bruxelloise.

Alors, qu’est ce qui se passera après le 05 juin 2010 ?

Les recommandations générales  EGJA à court terme (dès septembre 2010) !

Les EGJA proposent la mise en place des quelques projets pilotes à soutenir par les pouvoirs publics, au niveau régional, communautaire et fédéral au nom de la diversité culturelle et de l’égalité des chances.

1°) Mise en place d’un club  ‘’Question pour 1 champion’’ + accompagnement et suivi des 20 jeunes Afro-belges (15-25 ans) pendant 1 an afin de participer à l’émission de Julien Lepers sur France 3.

2°) Mise en place d’une équipe de 20 jeunes (qui ont ou pas manifesté des gestes de violence) à suivre une formation en secourisme (Croix-Rouge de Belgique).  L’objectif est citoyen !

3°) La réhabilitation des 2 troupes Africaines connues : Les gâtés et Les Piroguiers, avec appel aux familles pour l’encadrement de nos jeunes via le théâtre. 20 jeunes également pour lancer le projet durant 1 an.

4°) Mise en place d’une émission via nos radios communautaires d’une émission : ‘’Grand père raconte’’ où un ancien viendra raconter une partie de

Son histoire (ou d’autres histoires) à la jeune génération, qui pourra également interagir en posant des questions.

5°) L’instauration d’une journée culturelle Africaine annuelle + remise des trophées aux jeunes qui se seront distingués pendant l’année, dans tous les domaines de la vie. En partenariat avec les médias publics RTBF, VRT , etc. …

Afin de ne pas tomber dans le ‘’ghetto’’.

6°) La JAF (Jeunesse Africaine) sera le comité de suivi des EGJA et aura des antennes  dans les 10 communes cible ; St Josse, St Gilles, Schaerbeek, 1000 Bxl, Ixelles, Evere, Forest, Anderlecht et Molenbeek.

7°) Les EGJA recommandent aux politiques de ne plus aller faire campagne au sein des ‘’Eglises Africaines’’, pendant la période électorale mais invitent ceux-ci à organiser des véritables débats, et échanges politiques dans des cadres plus appropriés, au nom du principe de la séparation de pouvoir entre l’église et l’Etat et pour éviter d’instrumentaliser les églises Africaines car des telles pratiques n’ont lieu qu’au sein de la communauté Africaine et nulle part ailleurs.

8°) Les EGJA recommandent la réhabilitation et le réfectionne ment de la galerie d’Ixelles. Et l’élaboration d’un guide touristique du quartier Matonge (projet à élaborer par la JAF), Véritable vitrine culturelle des Africains.

9°) Les EGJA revendiquent une visibilité constructive de la diversité culturelle bruxelloises dans les émissions (télé/Radio) des chaînes publiques dans les débats de société ; cas du sujet BHV ou les 50 ans des indépendances Africaines. Nous voulons être présents dans les débats citoyens !

10°) Les EGJA recommandent  une nouvelle régulation transparente sur la gestion des émissions de Radios/Communautaires : Campus, Air-libre et Panik.

Faire la place à des émissions éducatives en direction de la jeunesse Africaine.

11°) La JAF (Jeunesse Africaine) est le comité de suivi et veillera à la mise en application des résolutions des EGJA. Elle aura également en charge l’organisation de la journée culturelle annuelle.

12°) Les EGJA recommandent l’organisation régulière des débats démocratiques entre acteurs politiques, économiques et sociaux sur les questions  liées à la spécificité Africaine.

13°) Les EGJA revendique la mise en place d’un conseil consultatif et représentatif  Afro-centré,  soutenu par l’Etat. Cet organe traitera et défendra

Les thématiques liées aux cultures et à l’histoire Africaine, en défendant la cause des Africains en Belgique.

14°) A la région Bruxelloise, les EGJA  revendique la mise à la disposition de la

JAF un local permanent,  spacieux, propre et moderne avec un bureau  afin d’accueillir les réunions, répétions (théâtre, musique, danse, conte, lecture,…) pour d’encourager l’expression et l’encadrement de la jeunesse Africaine.

15°) Dès septembre 2010, la JAF compte mettre en place une équipe qui organisera pour nos jeunes de 10 à 15 ans de concours d’orthographe intitulé :

‘’ La justesse des mots ’’. Les familles et parents seront invités à accompagner les jeunes lors de ces compétitions.

16°) Les EGJA, via la JAF, s’appliquera en mettre en place l’opération UN JEUNE, UN PARRAIN basé sur le volontariat pour un accompagnement d’un an.

Enfin,

17°) Les EGJA soutiennent avec détermination et énergie la candidature de la Belgique à  l’organisation de la coupe du monde 2018. La JAF (comité de suivi des EGJA)  en sera le relais actif au près de la composante Africaine.

Fait à Bruxelles, le 05 juin 2010

Olivier-kayomo/Coordinateur-général des EGJA

Cela fait deux décennies qu’il est sur la scène politique congolaise : de l’opposition post 24 avril 1990 à l’USOR, union sacrée de l’opposition radicale en passant par la CNS, le HCR, les négociations politiques, le gouvernement durant le 1+4, l’opposition post élections de 2006. Il est resté silencieux durant  quatre ans. Repli stratégique ? Aujourd’hui, il dresse le bilan de monsieur Kabila. Son verdict est sans appel…

Olenghankoy, c’est de lui qu’il s’agit. Nous l’avons rencontré à Bruxelles où il était de passage. Nous l’avons interviewé : l’assassinat de floribert Chebeya,  le cinquantenaire  de la RD Congo et l'éventuel voyage du Roi des belges, les chances de monsieur kabila d’être reélu en 2011.

Comme à son habitude, Oleghankoy n’a pas sa langue en poche. Et de petits pics comme cadeau au camp d’en face, il n’en a pas été avare.

ci-dessous, la vidéo de cette interview.

Cheik FITA

Bruxelles, le 8 juin 2010

Chères lectrices, chers lecteurs, le numéro de juin de la version papier de votre journal en ligne est là.

Info en ligne des Congolais de Belgique magazine

Vous pouvez vous le procurer au quartier Matonge à Bruxelles :

-      A l'Espace Matonge sur chaussée de Wavre n° 78

-      A  la maison africaine flamande KUUMBA au 35, rue de la paix

Ou nous contacter par mail : info.congolaisdebelgique@yahoo.fr  par phone : 00 32 495 33 65 19

L’assassinat de Floribert Chebeya continue à faire des vagues. Qui a tué le défenseur des droits de l’homme ? Qui a ordonné cet acte ? Dans quel but ? Pourrait-on cette fois connaître les tenants et les aboutissants de l’affaire ?

Pour ne pas se contenter des seules déclarations du pouvoir de Kinshasa, nos confrères de la RTBF ont recueilli le point de vue de Mr Etienne Tshisekedi président de l’UDPS, de monsieur Ronald Van Den Bogaert et de Paul Mukulu Nsapu, secrétaire général de a FIDH et grande personnalité de la société civile congolaise.

Ci-dessous cet élément vidéo.

CDB

Des congolais ont chanté l’hymne national congolais sur le perron de l’ambassade de la RD Congo en mémoire de Floribert Chebeya ce dimanche 6 juin 2010 à Bruxelles. Cette action a eu lieu à l’issue d’une marche silencieuse spontanée qui est partie de l’église Saint Boniface de Matonge vers 14h00, sur rue de la paix, en passant par la rue du Dublin, la rue de Londres, la  rue Caroly pour atterrir enfin dans la rue Marie De Bourgogne.

Peu avant, vers 12hoo, l’abbé Gilbert Yamba a célébré une messe en mémoire de Floribert Chebeya, initiée par l’asbl Congo Nord-Sud que dirige monsieur Raphaël Kashala. Cette action est un effet de l’onde de choc provoqué par l’assassinat de Floribert Chebeya. Colère, révolte… Les mots ne sont pas assez durs pour exprimer le sentiment des Congolais face l’assassinat ignoble du défenseur congolais des droits de l’homme..

Le mois de juin étant souvent un mois de regain patriotique, il n’est pas exclu que la tension aille crescendo dans la communauté congolaise de Belgique d’ici le 30 juin, date que les congolais ne veulent pas voir devenir objet de récupération politicienne. Tel est le cas du voyage en RD Congo du Roi Albert II pour les cinquante ans de l’indépendance de la RD Congo. Déjà le mardi 8 juin, une autre marche est prévue à Bruxelles, toujours en mémoire de Floribert Chebeya.

Cheik FITA

Bruxelles, le 6 juin 2010