
Kinshasa, le 09 septembre 2022
Par Cheik FITA
La semaine qui s’achève a été caractérisée à Kinshasa par une pénurie momentanée de carburants. Cela est dû à la baisse des stocks des produits pétroliers et à la mesure de contingentement prise par l’Etat, limitant ainsi le volume journalier des carburants. Cela a ainsi créé des fils dans les stations-services.
La conséquence ?
Le transport devenant rare, es taximen et les mototaxis ont augmenté le prix des transports, tout en sectionnant les parcours.
« Oboyi ? Sala mokili na yo » pouvait-on entendre par-ci par-là. C’est alors la galère pour le petit peuple. Les « Kadhafi » sont bien sûr entrés dans la danse. Le litre d’essence qui se vend à la pompe autour de l’équivalent d’un dollar est vendu deux à trois fois plus cher. Les transporteurs répercutent cela sur le prix de la course, et c’est monsieur tout-le-monde qui trinque !
Voilà un test de méchanceté réussi entre kinois, entre compatriotes !