
Kinshasa, le 4 novembre 2022
Par Cheik FITA, envoyé spécial
Jeudi 3 novembre 2022, Félix Tshisekedi Président de la RD Congo s’est adressé à la nation dans un discours centré sur la situation de guerre à l’Est du pays qui a comme premier effet, « plus de 200 000 compatriotes forcés de fuir les affres terroristes dans les zones de combats », sans compter les morts.
La raison de ces déplacements?
« Sous la fallacieuse accusation de soutien des FARDC aux FDLR, le Rwanda a en réalité des velléités expansionnistes avec comme intérêt principal l’appropriation de nos minerais et pour ce faire, il s’active à déstabiliser l’Est du Congo pour créer une zone de non droit en vue d’assouvir ses appétits criminels. »
Comment mettre fin à cela ?
- « La guerre qui nous est imposée par nos voisins exige de chacun de nous des sacrifices. C’est le moment de taire nos divergences politiques pour défendre tous rassemblés, notre mère patrie. »
- « En réponse à la forte demande de la jeunesse, j’invite celle-ci à s’organiser en groupe de vigilance, en vue d’appuyer, d’accompagner et de soutenir nos forces de défense et de sécurité dans l’accomplissement de leur noble mission. »
- « Nous devons ensemble avoir conscience que nul autre que nous-mêmes ne viendra sauver notre nation et que cela exige de chacun de nous une mobilisation tous azimuts. »
Et si le dictateur de Kigali restait sourd, comme le sont souvent les dictateurs en fin de règne ?
La mobilisation du peuple congolais lancée par le Président congolais a atteint un point de non-retour.
Comme en toute guerre, en cas d’entêtement, il y aura obligatoirement affrontement et à l’issue de cela, un vainqueur et un vaincu.
Si Paul Kagamé veut être le vainqueur de cette guerre, c’est qu’il est décidé à marcher non pas sur quelques territoires du Congo, mais sur le corps de cent millions de Congolais que le Président Tshisekedi mobilise. S’il ne le peut pas, ce sont les cent millions de Congolais qui pourront marcher sur la capitale rwandaise, lors d’un assaut final qui devra obligatoirement survenir.
Il n’est pas encore trop tard, mais le Peuple Congolais, conscient de son devoir sacré envers la patrie, est désormais à bout de patience.
« Oyo azali na matoyi ya koyoka… »