
Bruxelles, le 26 janvier 2023
Par Cheik FITA
Au deuxième jour d’enrôlement des Congolais de Belgique, dès neuf heures, heure d’ouverture, l’équipe de la CENI était déjà là.
Que peut-on retenir de la journée ?
Entre neuf heures et onze heures trente, les gens venaient à compte goutte. C’est seulement après onze heures trente qu’on a assisté à un petit rush des électeurs.
Apparemment, cela n’est pas lié à l’enrôlement mais plutôt à certaines habitudes du Congolais. En effet, dans la salle d’attente à côté où sont reçus ceux qui viennent pour les passeports et autre documents officiels, la plupart des gens sont également arrivés à ce moment-là.
Un fait à signaler. Des Congolais d’origine mais ayant changé de nationalité sont également venus dans l’espoir de se faire enrôler, entrainant chaque fois les agents de la CENI dans des palabres interminables. Excédé par la palabre et pour couper court, un électeur lancera une pique en disant : « Kudia soso, kudia maki ».
Sous-entendu : « Vous voulez profiter et des avantages du Congo et ceux de la Belgique… » Silence gêné!
Autre fait : Des Congolais venus pour les soins médicaux se sont également présentés, sans succès, même si à leur retour au pays, ils trouveront l’enrôlement terminé : l’enrôlement à Bruxelles n’est ouvert qu’aux résidants en Belgique.
Il est donc nécessaire de rappeler aux candidats à l’enrôlement les conditions de participation à l’opération à savoir,
Présenter l’une des pièces suivantes :
- un passeport congolais en cours de validité ou une carte consulaire.
- Chacune de ces deux pièces doit être présentée cumulativement avec soit une carte ou attestation de résidence, soit avec une carte de séjour en cours de validité«
Rendez-vous donc dans notre prochain reportage de la série sur cet événement historique de la participation des congolais de Belgique aux prochaines élections en RD Congo.