Edito. Barbarie, comme à Kin en 1998, Kagamé veut tuer Goma par la faim

Bruxelles, le 10 mars 2023

Par Cheik FITA

Selon certains médias occidentaux, le mouvement pro-rwandais M23 a coupé presque tous les axes d’approvisionnement de la ville de Goma. Pour quel objectif ?

Asphyxier la ville.

Et comme conséquence ?

La mort de plusieurs civils par la famine.

En quoi cela profiterait-il à ce mouvement ? A faire du chantage et espérer une « négociation » avec le gouvernement congolais.

Négociation pour obtenir quoi ?

Si ce mouvement était véritablement un mouvement rebelle congolais quel intérêt aurait-il à voir ses compatriotes mourir de faim ?

Au cas où, ces pseudo-rebelles entraient à Goma, seraient-ils accueillis comme « libérateurs » ou comme envahisseurs ?

S’il était un mouvement rebelle congolais, ne chercherait-il pas à s’allier la population de Goma au lieu de se la mettre à dos ?

Il est donc clair que ce mouvement est en réalité un mouvement rwandais. Il n’a que foutre du bonheur du congolais. Il a un autre agenda.

En août 1998, un mouvement similaire téléguidé par Kagamé avait tenté de prendre la ville de Kinshasa. Il avait commencé par couper le courant et l’eau, obligeant les kinois à vivre durant des jours dans des conditions infrahumaines, à crever de faim. Ils avaient été insensibles aux conséquences de leur acte ignoble… Parce qu’ils étaient des étrangers, avec dans leurs rangs quelques marionnettes congolaises.

Aujourd’hui, il y a encore certains états qui hésitent toujours à pointer du doigt l’instigateur de ce drame, à savoir Mr Paul Kagamé du Rwanda.

Les états n’ont que des intérêts dit-on. Quels sont donc ces intérêts qui passent bien avant la souffrance et la mort de millions de Congolais ?

L’action de la soldatesque pro-rwandaise autour de Goma, c’est de la barbarie.

Que les derniers soutiens de Kagamé, états et multinationales dans cette opération moyenâgeuse se ressaisissent, leurs bidasses font fausse route. Ils l’avaient tenté à Kinshasa en 1998 sans succès, vingt-cinq ans après, à deux mille kilomètres de Kinshasa siège des institutions, cette barbarie n’est qu’une fuite en avant.

Et halte à l’hypocrisie.    

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