Kinshasa, le 15 avril 2023

Par Cheik FITA

Réunis en conclave le vendredi 14 avril 2023, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Augustin Matata et Delly Sesanga,  quatre opposants congolais au régime de Félix Tshisekedi ont décidé d’organiser le samedi 13 mai prochain à Kinshasa, une marche pour dénoncer :

• « L’insécurité grandissante,
• La vie chère et la misère du peuple,
• Le processus électoral chaotique »

Plus haut dans le communiqué commun, les quatre signataires ont exigé :

• La désignation consensuelle des animateurs des organes de la CENI,
• La réforme de la loi électorale,
• La recomposition de la cour constitutionnelle.
• Un audit externe des opérations d’identification et d’enrôlement … En vue de la production d’un fichier électoral intègre reflétant les réalités démographiques de chaque circonscription électorale.

Il sied de noter cette petite phrase dans les considérations générales : « La volonté affichée … d’écarter des candidats déclarés ou non à l’élection présidentielle par des propositions de lois discriminatoires ».

A huit mois des élections générales, ces exigences de l’opposition ne sont-elles pas des vœux pieux ?

Après la marche commune du mois de mai, quelles actions l’opposition programmera-t-elle ?

La présidentielle étant à un tour, les quatre opposants tous candidats à celle-ci, vont-ils désigner un candidat commun, où iront-ils en ordre dispersé ?