

Kinshasa, le 23 mai 2023
Par Cheik FITA, envoyé spécial
Mardi 23 mai 2023 après-midi, Didier Budimbu, ministre des hydrocarbures, a tenu une conférence devant près de 500 étudiants à l’auditoire Monekosso de l’UNIKIN sur le thème : « Impact socio-économique et industriel de l’exploitation des hydrocarbures sur les 27 blocs pétroliers et les trois blocs gaziers ». Il était accompagné par Mme Wivine Moleka, Vice-Ministre des hydrocarbures.
Les étudiants étaient venus :
- De la faculté du pétrole et gaz de l’UNIKIN,
- De la faculté du pétrole de l’UFA, Université Franco-Américaine,
- De l’Institut du Pétrole et Gaz, IPG,
Avant l’exposé du ministre, il y a eu trois interventions :
- Par Diemu Tshiband, doyen de la faculté de Pétrole et gaz qui a planché sur les potentialités pétrolières en RD Congo.
Il a fait le point sur le niveau de connaissances à propos des ressources pétrolières. Il a relevé que chez la plupart des pays voisins, l’exploitation du pétrole a déjà commencé.
Il a proposé la mise en place d’une administration forte et dynamique et dotée des moyens conséquents, et l’existence d’une société pétrolière nationale forte. Il a enfin suggéré la modification la loi en matière d’exploitation pétrolière.
Et de conclure que notre pétrole « C’est un secteur d’avenir. »
Le deuxième intervenant a parlé du processus d’appel d’offres et de l’Apport du scientifique dans ce processus.
Enfin le troisième orateur a parlé de l’historique des blocs pétroliers.
La communication du ministre Didier Budimbu a été un véritable plaidoyer pour « la production du pétrole congolais et qui profiterait aux Congolais. »
Au niveau international, il y a plusieurs lobbys qui combattent la volonté de la RD Congo d’exploiter son pétrole. Ce qui pousse le ministre à sillonner le monde afin de promouvoir l’option de l’exploitation des blocs pétroliers et gaziers de la RD Congo.

Pour le ministre Budimbu, les étudiants en pétrole seront les premiers bénéficiaires de ce très proche boum pétrolier.
La rencontre s’est terminée par une séance de questions-réponses entre le ministre et les étudiants.
A la sortie de la conférence, le Ministre Didier Budimbu et la vice-ministre Wivine Moleka ont répondu aux questions des médias des Congolais de la Belgique à savoir, les Amis de Wetchi d’une part, et le mensuel Congolais de Belgique Magazine ainsi que le journal en ligne cheikfitanews.net, d´autre part.
En définitive, l’accueil de cette conférence par les étudiants a été très chaleureuse comme on peut s’en rendre compte dans l’interview ci-dessous accordée aux médias de Belgique, les Amis de Wetchi ainsi que congolaisdebelgique.be
Interview

Bonjour Mr le ministre, bonjour madame la vice-ministre.
C’est de la part des médias de Belgique, les Amis de Wetchi International et congolaisdebelgique.be
Question un. Pourquoi avoir organisé cette rencontre ?
Budimbu : Nous pensons que la relève, ce sont les étudiants, nous sommes leur expérience, et eux sont notre espérance. On place notre espoir en eux. Nous savons tous que pour rebâtir ce pays et plus particulièrement dans le secteur des hydrocarbures, nous avons besoin de la compétence au niveau national. D’où nous avons besoin de pouvoir les motiver, de discuter avec eux et de leur dire que ce gouvernement est avec eux, il va marcher avec eux.
- Comment évaluez-vous leur réaction par rapport à votre communication ?
Budimbu : Positif parce que j’ai vu qu’ils ont l’amour de leur pays, ils ont la passion de leur formation, de ce qu’ils ont choisi comme métier, je pense qu’ils relèveront le défi après nous.
- Question à la vice-ministre Moleka.
Comment avez-vous évalué la réaction des étudiants face à cette communication ?
C’était une réaction très spontanée d’abord. Vous savez qu’en venant à l’université on pense qu’on va être buté peut-être à de l’adversité, ou un peu d’agressivité, ils se sont comportés de façon responsable et ont été très intéressés par ce que leur a apporté le ministre Budimbu, tout s’est bien passé.
Question 2
Ils ont parlé de boulot plus tard, qu’est-ce que vous leur promettez ? (grâce aux blocs pétroliers et gaziers.)
Je pense que le ministre l’a dit, il sera mis sur pied un mécanisme pour que chacun puisse se retrouver, et notamment créer une structure au niveau de Moanda qui soit vraiment à la base de la pratique et de la formation.