Kinshasa, le 25 mai 2023

Par Cheik FITA

En moins d’une semaine les opposants à Félix Tshisekedi ont organisé deux manifestations publiques, sans compter la tentative d’escapade de Moïse Katumbi au Bas-Congo.

Qu’en est-il des violations des Droits de l’Homme par le pouvoir en place ?

Lors de la marche du 20 mai, la vidéo virale d’un garçon malmené par la police a fait cabrer toutes les chancelleries et tous les médias internationaux à sensation. Quand des éléments sur le parcours du garçon ont apparu, il y a eu de la gêne. Mais quand la vidéo de l’opposant Fayulu donnant des instructions aux manifestants pour lyncher la police, là, ce n’était plus de la gêne, c’était la soupe à la grimace.   

L’Info en Ligne des Congolais de Belgique a posé la question à Mr Paul Nsapu, Président de la CNDH, Commission Nationale des Droits de l’Homme.

Sans aller dans les détails, le Président de la CNDH a juste fait une petite mise au point : « La CNDH n’est pas une ONG pour fonctionner en mode effets d’annonces. Elle a largué sur terrain du personnel aguerri pour récolter les preuves, et bien ficeler les dossiers qui seront publiés le moment venu ! »

Propos diplomatiques qui veulent en réalité dire clairement qu’il y a ça et là, manipulation, théâtralisation de mauvais goût. Pour quelles fins ?